Pseudo-famille du punk-rock mais véritables marginaux aujourd'hui endeuillés par le décès de certaines d'entre eux, The ramones est depuis le fin des années 70, un mythe Américain que chacun tente de récupérer à sa sauce. Le punk-rock, le hard-rock essaie de faire de The Ramones une sorte de modèle à suivre. Trop intransigeant, malgré une constante baisse de régime, pour se vouloir représentatifs de quoi que ce soit, les Ramones sont avant tout des types en permanente crises de folie, capables de pondre quelques disques exceptionnellement marquants. D'où l'hommage évident que des groupes moins importants, musicalement parlant, tentent de leur rendre avec "We're a happy family", un tribute raté. Hormis l'immense Tom Waits, l'excellent Frusciante, rien de vraiment honorable ne ressort de ce disque. Mais de l'honorabilité, The Ramones s'en tapait comme de sa première chaussettes sales et puantes. Entre les punk-rocker de pacotille (Offspring,...), hard-rockeur lourdaud (Metallica) et les rock-stars rarement crédibles (U2), on se dit que les Ramones, plus reconnus que connus, auraient mérité plus bel hommages. Peut-être que la présence de Liars, de Eighties matchbox b-line disaster ou encore de Trail of dead auraient permis un tribute moins respectueux pour un groupe qui ne respectait presque rien. C'est pour cela aussi que The Ramones est un groupe encore précieux des années après, et que ce tribute n'est pas vraiment à la hauteur. |