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The New York Dolls (Bordeaux)
 

par Diego (22/10/06)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Ce soir c’est mon anniversaire... non pas celui auquel vous pensez, il s’agit tout simplement de mon 100ème concert. Pour fêter ça, je ne vais pas à NEW YORK mais c’est eux qui viennent à moi ! En effet la maigre tournée des DOLLS en France (3 dates sans compter l’Olympia en juin) passe à Bordeaux, un nouveau mythe dans le sud ouest après Robert Plant l’an passé. Je m’adresse tout de suite aux quinquagénaires qui me diront « C’était mieux avant ! » ou « Ils sont encore vivants ceux là ? »…. Je sais, j’étais trop jeune en 1973 pour apprécier les années psychédélique en temps réel mais l’album des NEW YORK DOLLS de l’époque est simplement incroyable et des titres comme Trash ou Looking for a kiss vont en être la preuve ce soir pendant cette heure et demi de bonheur. Certes, l’ombre de Johnny Thunders (décédé en 1991) planera toujours mais Steve Conte qui le remplace est loin d’être manchot, tout comme le bassiste et le batteur.

David Johansen ( 56 ans - habillé en homme, je précise) ressemble de plus en plus à Mick Jagger et conserve sa silhouette de jeune homme, peut-être grâce aux produits illicites consommés en quantité à la grande époque ! Toujours est-il que Barbey ce soir accueille chaleureusement la formation enchantée de retrouver les planches et un succès mérité. Au moins, ils ne sont pas comme Polnareff et ne reviennent pas que pour l’argent (vu le prix exorbitant des places de ce dernier !)

Piece of my heart (1968) est dédicacée à Janis Joplin et les titres récents (Dance like a monkey – dernier single en date) côtoient des titres trentenaires comme Pills. Belle version de Dancing on a lip of a volcano sans Michael Stipe (comme dans l’album) mais avec un Sylvain Sylvain affûté à sa Gretsch et très en verbe dans notre langue. L’ensemble donne un set très rock & roll et qui tient la route, malgré les années. Rappel sur Personality crisis et une conclusion de David qui résume bien la soirée : « One day it will please us to remember even this, in Bordeaux ». Merci les poupées, on se revoit pour mon 200ème …