Formé au milieu des années 80 à Oklahoma city, The Flaming lips est un groupe qui ne vieillit pas. Tout juste, la maturité aidant, leurs disques paraissent au fil des années un peu plus aboutis. Survivant de toutes les époques, les Américains ont toujours été capables d’évoluer dans le bon sens en conservant une intégrité impeccable. Pour résumé, on pourrait dire qu’ils ont commencé dans l’électricité avant de s’enfoncer dans l’expérimentation (« Zaireeka ») , de se noyer dans les cordes psychédéliques (leur chef d’œuvre « The soft bulletin ») puis de palper à distance le numérique. De plus The Flaming lips contrairement à d’autres groupes qui démarrent dans l’avant-garde et finissent en suiveurs, a constamment cette longueur d’avance qui leur permet de construire une discographie où il n’y a quasiment rien à jeter. Toujours à l’affût de la moindre idée, possédant une créativité, une imagination à toute épreuve et surtout un talent hallucinant pour écrire des mélodies subtiles (une constance chez eux) qu’ils accompagnent souvent par des arrangements pointus (surtout ces dernières années), le groupe emmené par Wayne Coyne est tout simplement un groupe immense auteur d’au moins un chef d’œuvre absolu (« The soft bulletin ») et de quelques disques qui n'en sont pas très loin (« At war with the mystics »). A la manière de Mercury rev (groupe très proche avec lequel Flaming lips partagent souvent les idées, les producteurs, les musiciens), The Flaming lips est capable de faire fondre la glace sous n’importe quelle température uniquement par quelques titres somptueux. Et si le succès populaire leur échappe, les membres de flaming lips n’en demeurent pas moins de véritables héros de la musique indie. |