The cure est un groupe dont on ne peut résumer la carrière en une dizaine de ligne. Pour prendre en compte toutes leurs évolutions, leurs révolutions, il vaudrait mieux écrire un livre d’une centaine de page. On peut tout de même prétendre, pour résumer, que The cure, depuis le fin des années 70, va survivre à toutes les modes, va contamment, malgré une discographie irrégulière, inspirer la musique comme s’en inspirer, faire preuve d’une universalisme tout en demeurant singulier plutot difficile à expliquer. The cure va aussi et surtout, tout au long de sa carrière se montrer capable d’écrire des morceaux implacables pour alimenter leurs disques souvent impalpables. Entre les premiers essais post-punk, le statut de leader du mouvement gothique (cold-wave, new-wave,..) et les tentatives de rappropriation de la pop avec arrangements classieux, The cure est une groupe en perpétuelle évolution, en constante recherche de son identité. Contrôlé par Robert Smith, type discret aux obligations contractuelles imposées et pas toujours réalisées avec ferveur, l'histoire de ce trio (puis quatuor) ne se résume pas en quelques lignes. On pourra toujours en revanche citer leurs meilleurs disques "Three imaginary boys", "Desintegration" ou "Pornography", et quelques singles mémorables "Killing an arab", "Boys don't cry" et bien d'autres. Car, un des problèmes majeurs de The cure, est le fait qu'ils sont plus connus pour leur singles à succès que pour l'ensemble de leur oeuvre? Une oeuvre complète, pas parfaite mais complètement lucide et assumée. Il faudra bien un jour réhabiliter ce groupe souvent méprisé. |