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Hörse of the dög
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Chiens errants la bave aux lèvres plus que pur-sangs pour Prix d’Amérique, The eighties matchbox b-line disaster erre sur l’histoire du rock’n’roll en marge de toutes modes lourdingues et infâmes (dès l'introductif et saignant « Celebrate your mother »). Irrévérencieux, inébranlable, leur premier album (« Hörse of the dög ») diffuse une sainte odeur de violence latente qui explose par passades foudroyantes (« Charge the guns »). Les Anglais voient rouge dès que l’électicité alimente leurs guitares et se plongent dans les entrailles d’un punk-rock malsains dérivant régulièrement vers un rock'n'roll gothique et sombre (« Psychosis safari », « Team meat »). « Hörse of the dög » est un album bref, rapide et dense, qui tombe à point nommé pour nous remettre dans le bon sens à un moment où des centaines de disques rock’n’roll ordinaire se succèdent. Car chez eux tout ce qui fait la valeur du punk-rock et du bon heavy est présent. La définition même de ce genre implique une mélodie déjantée d’une paire de minutes (« Fishfingers »), une fusion sauvage des guitares (« Giant bones »), ce qui fonctionne à merveilles avec The eighties matchbox b-line disaster. « Hörse of the dög » est un disque brutal, intelligent et surtout indispensable. |
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Extrait de l'album |
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